
Histoire de jeunes collectionneurs
Pour ce nouveau partenariat entre l’Affordable Art Fair et La peau de l’ours, nous souhaitions aborder l’exposition dédiée aux artistes émergeant aux travers de l’expérience vécue par des jeunes collectionneurs.
Nous voulions donner la parole à ces visiteurs qui ont fait le choix d’acquérir leur première œuvre d’art contemporain durant la foire.
Ils s’appellent Alexandre, Laura, Aubry, Sophie et Lazlo et partagent avec nous leur expérience de la foire et leur première acquisition.
Lazlo

Lazlo fréquente l’Affordable Art Fair depuis quelques années. Au début, il visitait la foire comme une exposition mais cette année-là, il y venait dans le but d’acheter.
C’est attablé dans son cozy appartement bruxellois que le jeune collectionneur nous explique que son attrait pour l’art a commencé avec ses parents qui collectionnaient déjà. Lazlo a développé un intérêt pour l’art contemporain en visitant les expositions et en s’essayant aux salles de ventes aux enchères.
Ce qui m’attire, c’est la recherche de nouveauté et la découverte de nouvelles expériences...

L’Affordable Art Fair lui plaît par son aspect accessible et par le fait que le prix ne soit pas un élément tabou. Instinctif, il voit tout de suite si ça fonctionne ou pas et il n’a pas besoin de beaucoup de temps pour visiter la foire.
En ce qui concerne l’exposition, il a apprécié l’approche éclectiques mais aussi la possibilité d’y rencontrer les artistes, ce qui pour lui fait toute la différence.
Son œuvre ? Une acrylique sur papier Arches intitulé « Serendipity 18PF OB » réalisée par le plasticien Benjamin Ottoz.
Sophie & Aubry

C’est à la lueur des bougies et autours d’un verre de vin rouge que Sophie et Aubry nous reçoivent chez eux un soir d’automne, sous la Balustre camouflée de l’artiste céramiste Safia Hijos.
Sophie et Aubry se voient moins comme des collectionneurs que des contemplateurs : « c’est d’ailleurs moins dangereux » s’amuse Sophie. « Collectionner sous-tend la quête de l’objet, or ce sont des moments et des émotions que nous collectionnons autours d’une œuvre » poursuit Aubry.

C’est d’abord la littérature qui a amené Aubry à pousser les portes des galeries et expositions d’art. « Les deux disciplines entretiennent une vertueuse correspondance. Alors que l’une aiguise d’abord le sentiment et l’autre le regard, c’est l’esprit qu’elles renforcent en dialoguant, selon un système de référence commun : la beauté », nous confie Aubry.
Lors de sa première visite à l’Affordable Art Fair, Sophie nous explique avoir été marquée par les Onomatopées de l’artiste franco américaine Cadine Navarro sur l’exposition « Young Talents ». « Lorsque, plus tard, j’ai rencontré Aubry, quelle ne fut ma surprise en découvrant les Onomatopées sur les murs de son salon ! ». Pour les deux avocats, « la seule législation en la matière est le coup de cœur », continue Aubry.

la seule législation en la matière est le coup de cœur
C’est la rencontre des arts multiples, dans un cadre décontracté qui dépoussière la réputation, qu’ils apprécient à l’Affordable Art Fair. « C’est un peu comme flâner en bibliothèque, libre et populaire. On y passe une heure comme une journée. On s’y rencontre pour échanger autour des œuvres… et parfois leur offrir une vie », commente Aubry. « L’Affordable Art Fair s’est imposé comme un rendez-vous entre amis que nous ne voulons manquer », continue Sophie.
Leur œuvre choisie ? Une acrylique sur toile intitulée « Arriba » de l’artiste peintre Julie Susset à l’exposition « Art & Beyond de l’Affordable Art Fair.
Laura & Alexandre

C’est dans leur appartement d’Ixelles que Laura & Alexandre nous reçoivent. Ils visitaient la foire depuis déjà quelques années, lorsque nous avons fait leur connaissance sur l’exposition « Art & Beyond ».
Le couple fréquentait les musées et les lieux d’exposition mais se rendait peu dans les galeries. Les foires d’art ont, en quelques sorte, été une porte d’entrée.
Au début, nous visitions la foire comme une exposition.
Ils n’étaient d’ailleurs pas venus dans l’objectif d’acheter, lorsqu’ils ont découvert le travail de Benjamin Ottoz.
Ce qu’ils apprécient à l’Affordable Art Fair ? Le côté accessible de la foire, l’ambiance décontractée, mais aussi le fait que l’on puisse mieux visualiser les œuvres dans son propre intérieur.

Je n’ai pas remarqué que vous étiez les galeristes !
Par rapport à l’exposition, Laura trouve intéressant que nous l’ayons abordée d’une manière pluridisciplinaire. Alexandre a apprécié l’attitude non commerciale et la médiation autour du travail des artistes présentés.
Pour lui, décider d’acquérir une œuvre est un acte engageant. Il est donc important de valoriser le travail de l’artiste, d’avoir quelqu’un qui puisse le défendre.
Leurs œuvres ? Une acrylique sur papier de l’artiste français Benjamin Ottoz qui a parfaitement trouvé sa place dans leur appartement. Et un peu plus tard, suite à un passage à la galerie, une œuvre réalisée par la collagiste Olivia Descampe, artiste que nous présentions lors d’une précédente édition.